R o t t e r d a m - A l e x a n d e r p o l d e r
Le travail est
constitué de séries et de grilles.
Les séries, de
dimensions variables, sont présentées sur une ou deux lignes.
Comment les habitants
d'Alexanderpolder investissent-ils les espaces?
Se conforment-ils à des
modèles hollandais dans l'aménagement de leur intérieur?
De quelle manière les
habitants d'origine étrangère intègrent-ils ces modèles?
Quel est le degré de
résistance aux théories des urbanistes et des architectes?
Que se passe-t-il enfin
dans les espaces de liberté que sont les jardins?
Les grilles sont
constituées de photographies de toutes les maisons d'une rue ou d'une partie de
rue, dans leur ordre réel, cadrées de la même façon ( l'appareil ayant été
placé systématiquement dans la même position par rapport à la façade).
Cette systématisation
de la procédure correspond à la standardisation des habitations.
Comment, à travers des
modifications et des aménagements de jardins et entrées, chacun
essaie-t'il de se
distinguer de ses voisins?
Par son austérité et la
pauvreté des matériaux, Alexanderpolder appelait des procédures de travail de
type conceptuel.
Les bâtiments sont suspendus
entre ciel et terre, comme sur une pellicule de terre.
Les arbres ont été
plantés en ligne.
Il y a peu de couleurs,
elles disparaîssent l'hiver.
Toutes les
photographies sont en noir et blanc.
Jean-Louis Schoellkopf, "Statement", 1993
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